Nous proposons de supprimer les régimes spéciaux de retraite, pour les intégrer au droit commun, avec une phase de transition de 12 ans. Actuellement, ces régimes spéciaux coûtent 6 Milliards d’euros par an au contribuable.
Cela touchera donc les régimes dérogatoires qui concernent notamment la SNCF, la RATP, les industries électriques et gazières, les marins, l’Opéra de Paris, la Comédie-Française, les clercs de notaire, la Banque de France…
Début 2019, un conducteur à la RATP pouvait devenir retraité à 50 ans et 8 mois, un agent affecté aux travaux à 55 ans et 8 mois, un employé administratif à 60 ans et 8 mois. Même situation à la SNCF puisqu’un conducteur peut partir en retraite à 50 ans et 8 mois, les autres agents à 55 ans et 8 mois.
Par ailleurs, les employés de la SNCF, et de la RATP, cotisent sur leurs primes, contrairement aux autres fonctionnaires, et perçoivent donc des pensions de retraites plus élevées.
l’Etat versant chaque année plus de 6 milliards d’euros pour compenser le déficit de ces régimes. Pour la RATP, par exemple, l’Etat doit verser 750M€ pour équilibrer le système, pour la SNCF, c’est plus de 3Md€ !r
Il serait incompréhensible de ne supprimer ces régimes spéciaux que pour les nouveaux entrants sur le marché du travail. Cela reviendrait à repousser la fin de ces régimes spéciaux au-delà de 2065 !
Une période transitoire de 10 ans permettrait une extinction progressive, mais rapide, de ces régimes.
Nous proposons de mieux prendre en compte les nouvelles pénibilités.
Nous renforcerons les missions de la médecine du travail afin de mieux évaluer l’usure physique objective de certains actifs liés à leur environnement professionnel. L’enjeu est de permettre à toute personne qui n’est plus en mesure de travailler de pouvoir partir plus tôt à la retraite ou d’obtenir un poste adapté, par exemple de formateur, au sein de son entreprise.
Tous les actifs ne sont pas égaux devant les souffrances et les fragilités de leurs corps et certains peuvent connaitre de réels problèmes physiques, même si leur activité professionnelle ne les expose pas, à priori, à des facteurs de pénibilité relevés dans le C2P.
La justice sociale oblige à chacun de partir plus tôt à la retraite, non pas du fait de son statut ou de sa profession mais bien de son état physique objectif.
Nous souhaitons conforter le dispositif « cumul emploi-retraite » afin de permettre à chacun de continuer à travailler au-delà de l’âge légal. Nous voulons augmenter le pouvoir d’achat des retraités qui continuent de travailler via l’ouverture de droits supplémentaires ou via la baisse des cotisations vieillesse.
Necessary cookies are absolutely essential for the website to function properly. This category only includes cookies that ensures basic functionalities and security features of the website. These cookies do not store any personal information.
Any cookies that may not be particularly necessary for the website to function and is used specifically to collect user personal data via analytics, ads, other embedded contents are termed as non-necessary cookies. It is mandatory to procure user consent prior to running these cookies on your website.